Lek est un artiste français et membre de l’équipe de Da Mental Vaporz, il fait partie de la galerie art Marrakech David Bloch.
Il est né en 1971 et a grandi dans le 19ème arrondissement de Paris, une région qui a accueilli en 1980 de nombreux passionnés de graffiti.
Lek avait seulement 16 ans quand il a réalisé que les rues de son quartier étaient parsemées d’art, de stencils, de marquage et de graffiti.
À l’époque, les terrains de Stalingrad à Paris ont été le berceau de la scène émergente du graffiti français.
Une génération entière d’adolescents continue de s’identifier à elle, et souhaite travailler avec elle.
L’endroit est mythique, avec une abondance de différents styles de graffitis.
Ce fut le terrain d’initiation où Lek découvrit et embrassa cette culture.
En 1988, ses premières œuvres apparaissent sur les chemins de fer de la Gare de l’Est …
LEK a une abondance d’influences et tient en haute estime les travaux de Rammelzee et Kase2, Lokiss, Jay un, Skki et Echo de la BBC.
En 1994, il rencontre Hof et Osean, ce qui sera une rencontre décisive pour lui.
«À l’époque, notre inspiration venait de l’art de l’aérosol. Nous ne voulions pas travailler avec la seule influence du graffiti, mais nous avons l’intention d’aller chercher des inspirations ailleurs. Ensemble, avec d’autres peintres, nous nous sommes enfouis dans des «compétitions picturales» pour marquer nos identités. En fin de compte, nous étions les seuls à vouloir expérimenter et sortir du contexte traditionnel, historique et, bien sûr, américain des graffitis » révèle LEK.
Lek souffle, valorise, détourne et retire la lettre, élément essentiel du graffiti.
De son histoire d’architecture, il garde ses réflexes graphiques, sa compréhension des volumes, son appréhension des matériaux et des médiums.
Il met ses lettres sur les murs des usines désaffectées, des maisons abandonnées, des tunnels et essaie de se fondre dans l’environnement.
Bois, papier, scotch, autant d’outils qui font que la bombe de peinture devienne son excellent outil de prédilection.
« Fusionner » tous les styles c’est sa passion, il a le regard d’un « gestionnaire de projet » de son art qui vous est exposé à Marrakech !