Les repas eux-mêmes sont souvent des plats traditionnels ayant une signification culturelle derrière les ingrédients, les méthodes de repas et le traitement d’un dîner. Le plus commun parmi les dîners est bien le tajine, un mélange de légumes (en particulier les pommes de terre), de viande et de sauce préparés et servis à partir d’un grand plat de poterie également appelé tajine.
Les façons de manger sont également remarquables: la main droite est presque exclusivement utilisée pour manipuler les aliments. Cependant, après plusieurs tentatives infructueuses de déchirer le khubz d’une seule main, vous serez soulagé d’apprendre que les deux mains étaient autorisées pour cette tâche. Khubz lui-même porte un poids culturel au-delà de son prix abordable. Pierre angulaire de tous les repas, elle est considérée comme emblématique de tous les aliments et ne doit jamais être gaspillée.
Rassemblement des plats
La nourriture, surtout la viande, est rassemblée au centre comme une petite montagne. Chaque restaurant médina Marrakech comme le kasbah café a une zone pour manger, comme la tranche la plus proche d’une tarte imaginaire. Au lieu des ustensiles occidentaux, les Marocains mangent avec du khubz, le pain rond classique. Il est divisé en morceaux pour chaque personne et utilisé pour ramasser la sauce et la nourriture comme une cuillère comestible.
Un membre de la famille dit «Bismillah» ou «Par la volonté de Dieu» et le repas commence. La culture de l’hospitalité fait peser sur les hôtes la charge de s’assurer que leur invité est plein. Passer continuellement plus de nourriture, en particulier les plus fines portions, à son invité est normal. Cela conduit au plus grand défi auquel un invité sera confronté à la table du dîner: un estomac plein. Des chœurs réguliers de «Kul, kul» (manger, manger) sont toujours récités envers l’invité, que l’invité mange ou non, et se conformer à chaque ordre de manger est un moyen rapide de devenir une capacité passée farcie.
Exiger qu’un invité mange est un devoir de l’hôte, pas un jugement sur l’appétit de l’invité, et doit être répondu comme tel. Si les clients veulent continuer à manger, ils peuvent continuer à manger. Insister sur le fait que vous êtes rassasié avec un «Ana shbet, hamdulillah» poli (je suis rassasié, merci à Dieu) ainsi que des compliments pour le repas, devrait finalement mettre fin à l’encouragement à manger.
Hospitalité légendaire
L’hôte peut insister pour que l’invité continue à manger, mais tout invité doit se sentir à l’aise en insistant pour qu’il soit rassasié. La nourriture particulièrement délicieuse, comme dans vos circonstances, a rendu cela encore plus difficile. La première bataille sera entre votre bouche et votre ventre, la prochaine bataille dans vos tentatives pour convaincre vos hôtes que vous êtes rassasiés.
Le couscous, le plat du vendredi suffisamment important pour mériter un licenciement précoce du travail ou de l’école, a son propre ensemble de règles. La nourriture semblable à du grain est également préparée et servie dans un tajine, et est mélangée avec des légumes et même de la viande. Encore une fois, les convives ont chacun une zone, et encore une fois ils empiètent rarement sur le territoire de quelqu’un d’autre, sauf pour leur offrir un morceau particulièrement savoureux.
Certains mangent avec des cuillères et certains préfèrent baller le couscous avec leurs mains. À côté de ce plat traditionnel (et assez copieux) se trouve le lben, une forme de babeurre. Les étrangers trouvent souvent cela révoltant, mais après avoir souffert pendant deux vendredis vous découvrirez que ça a un goût acquis. Maintenant, vous ne pourrez plus manger du couscous sans le lben.
Traditions à la maison
Enfin, c’est le rôle de l’hôte de nettoyer la vaisselle. Toute tentative d’aide d’un invité sera rejetée, car c’est le rôle de l’invité à servir. Complimenter la nourriture est le bon moyen de remercier un hôte, tandis que le nettoyage forcé de la vaisselle peut insulter la capacité des hôtes à accueillir leur invité. Manger un dîner dans un style vraiment marocain est une partie essentielle de l’apprentissage de la culture locale, ainsi qu’une expérience agréable et délicieuse.
Bien qu’on ne puisse pas parler au nom de tous les étrangers, vous allez prendre avec enthousiasme la cuisine marocaine et n’oubliez pas de prévoir d’emporter quelques recettes avec vous. La profondeur des traditions et de la culture enveloppée dans un dîner marocain ajoute de la gravité à un rituel quotidien déjà délicieux.