Les débuts de la calligraphie
Adolescent au début des années 1990, L’Atlas découvre l’art de la rue. Il consacre tout son temps et son énergie au graffiti et développe rapidement une obsession à écrire son nom dans toute la ville de Paris.
Fasciné par l’idée de fusionner l’esthétique antique avec le moderne, L’Atlas a commencé à apprendre la calligraphie latine en 1996.
Il a ensuite commencé à apprendre la calligraphie arabe en voyageant au Maroc, au Caire et en Syrie pendant 3 ans, entre 1998 et 2000.
Alors L’Atlas a lentement développé sa propre typographie graphique et labyrinthique en transposant les codes Kufi dans l’alphabet latin.
Exposition Atlas à Gêne
Outre divers styles de calligraphie, L’Atlas est également inspiré par l’architecture moderne, l’archéologie, la géographie, la mythologie grecque, la philosophie orientale et l’astronomie.
Il entretient habilement tous ces éléments dans son art, créant une large gamme d’œuvres, du graffiti aux affiches, des pochoirs aux peintures murales à grande échelle et des œuvres d’art du labyrinthe peintes sur le sol.
Style
L’artiste écrit parfois son propre nom et l’intègre dans le design, et d’autres fois il écrit des aphorismes qui rappellent les phrases d’une artiste française au nom de Tania Mouraud.
Oeuvre Atlas créée en 2011
Après s’être délibérément limité à une palette de couleurs limitée (noir, blanc et rouge), il a récemment élargi ses choix concernant la couleur.
Attiré par le mysticisme et fasciné par l’univers, L’Atlas crée des œuvres qui rappellent la spiritualité de la calligraphie traditionnelle.
Comme son nom l’indique, l’artiste cherche à créer un langage universel, une écriture compréhensible par tous et où le contenu vient seulement en seconde place.