Profitez de travaux d’artistes abstraits à la galerie David Bloch dont le travail est une exploration minimale et concrète de la couleur, de la matérialité, de la forme et de l’équilibre.
Techniques uniques
Certains grands artistes de l’exposition Marrakech David Bloch travaillent avec de la peinture acrylique sur de nombreuses surfaces différentes, y compris la toile, le bois, le papier, le carton et le plastique. Ce processus est réducteur. Lorsqu’ils peignent une composition, elle tend vers une palette de couleurs limitée, réduisant souvent la composition à des formes minces et aux arêtes vives sur des champs de couleur unie.
En faisant ces pièces assemblées, ils découpent des formes puis les recombinent en de nouvelles configurations, en utilisant à la fois les éléments positifs (la forme découpée) et les éléments négatifs (la partie qui a été laissée). Ils utilisent tout, juxtaposant les notions de «forme et de non-forme» et laissant toujours place à la découverte et à la surprise.
Inspirations
Certains grands artistes sont élégamment inspirés par le potentiel qu’ils voient dans les éléments esthétiques formels. Ils sont particulièrement fascinés par le cercle. Ce travail peut être considéré comme une recherche sur la façon dont les relations émergent et évoluent lorsque des éléments comme la couleur, la forme, la forme, l’angle et le motif sont mélangés, décalés et superposés.
Les harmonies et les tensions dans le travail proviennent de différentes relations: celles entre les couleurs, les motifs, et les formes géométriques et organiques. Un artiste talentueux s’intéresse également aux matériaux d’art. En expérimentant différentes surfaces, médiums et techniques, le processus artistique lui-même devient la base de sa découverte.
Déclarations de l’artiste
Explorer le contraste et le manque de contraste pour multiplier une forme de base unique, analyser son potentiel dans diverses constellations et utiliser ce qui est coupé. Un artiste vise aussi à tester de nouveaux anges dans toutes les œuvres d’art qu’il réalise et il attaque chaque fois de manière différente.
Par juxtaposition de couleur, il crée un dialogue ou un contraste. En faisant glisser des formes sur d’autres matériaux, il peut travailler dans plusieurs dimensions car il est préoccupé par la tension ou l’équilibre dans chaque pièce et explore les relations. Avec la conscience de ces règles artistiques, il vise à défier l’exception … toujours.
Ses fameuses photos montrent le côté moins connu des mégapoles transfigurées par des pluies torrentielles ou de la neige épaisse. Cette idée est née lorsque le rédacteur en chef d’un guide touristique lui a commandé de prendre des images de Paris sous un ciel radieux. Les conditions météorologiques épouvantables ont retardé la mission et, ce faisant, l’ont inspiré à produire des images moins traditionnelles en filmant la ville sous la pluie.
Des photos sombres
Ce photographe par l’âme trouve dans « du mauvais temps » une ressource visuelle que peu exploitent. Il tente de capturer l’éclairage subtil et la substance picturale qui est offerte lorsque les éléments sont en pleine colère. À travers l’objectif, ces jungles géantes de béton et de verre révèlent leur beauté fragile et semblent entrer dans une bataille créant de puissantes tensions dramatiques.
Toujours à l’affût des pires conditions météorologiques, il observe et attend patiemment qu’une histoire se lève. Souvent, des silhouettes solitaires, comme perdues dans un terrain hostile, hantent ses clichés de film. Ils soulignent la verticalité et l’immensité de ces paysages urbains et donnent aux photos un caractère très romantique.
Où vont ces personnages? Que font-ils quand tout le monde semble s’être abrité? Il se complaît dans « des images qui vous emmènent quelque part »: ses débuts de récits de longue distance.
Il se décrit comme ayant une affinité pour l’art de processus, une méthode de fabrication d’art dans laquelle des systèmes prédéterminés et des techniques déterminent en grande partie le résultat du travail.
L’aspect texturé de ses peintures émane de l’intervention de produits ménagers courants tels que les serviettes en papier au cours du processus de peinture. Pour commencer chaque peinture, il pose la toile à plat sur un chevalet mobile puis verse de la peinture sur la surface.
Des couleurs naturelles
Larbi Cherkaoui incline ensuite le chevalet de manière prédéterminée, le tournant puis l’inclinant à nouveau, permettant à la peinture de s’égoutter sur la surface. Il presse ensuite les serviettes en papier ou d’autres produits texturés dans la peinture humide. Le pressage laisse derrière l’empreinte de la surface du produit texturé, tout en révélant simultanément les sous couches de peinture.
C’est un processus de couverture et de révélation. Pendant ce temps, chaque couche successive de peinture s’égoutte sur les côtés de la toile, de sorte qu’à la fin toutes les couleurs utilisées dans la peinture peuvent être découvertes en périphérie, même si certains d’entre eux ont finalement été obscurcis ou enlevés de la surface.